France Musique – « On ne badine pas avec le jazz » Jérôme Badini & Patrice Bertin – mars 2012
« Out Of This World » : Rachel Rastizafy et sa rythmique de rêve font ici mentir le célèbre adage du poète François Villon : « Il n’est bon bec que de Paris ».
Une voix puissante et un feeling rare, la modernité au service de la tradition ! »
Christelle Gonzalo – JazzHot N°662 – Janvier 2013 Quatre ans après un premier album en leader, « Natural Born Singer » qui explorait ses racines malgaches, Rachel Ratsizafy signe avec « Out of the World » son premier album jazz. La chanteuse n’est pas novice sur la scène puisqu’elle arpente la planète depuis de nombreuses années en tant que soliste avec les Black and White Gospel Singers notamment. Pour cet opus, elle se réapproprie quelques-uns des plus beaux thèmes du jazz, en un vibrant hommage aux chanteuses dont elle revendique la filiation. Convoquant le souvenir des voix de Billie Holiday, Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald, Chris Connor ou encore Aretha Franklin, elle nous convie à un voyage riche en couleurs dont la pluralité doit beaucoup aux excellents arrangements du pianiste Cédric Chauveau. Son interprétation de « Moon River » pourrait résumer à elle seule l’ensemble de disque : à l’atmosphère feutrée, intimiste des premières mesures succède une tension progressivement installée qui évolue vers le gospel fervent, le tout ponctué par un envoûtant chorus de trompette bouchée. Le disque contient plusieurs ballades languissantes qui laissent toute la place à Rachel Ratsizafy d’exprimer la large palette de ses talents vocaux («Solitude», «And I Love Him», « Natural Woman », « Crazy He Calls Me», «All About Ronnie», «Nobody Like You»).
Mais la voix de la belle prend toute sa dimension dans les morceaux plus rythmés, notamment les excellents « Exactly Like You », « I Hear Music » ou le beau duo sur «Won’t You Come Home Bill Bailey».
A noter enfin une version étonnante, anxieuse et profonde de « Nature Boy », avec une très belle partie de trompette.
Jean-Marc GELIN – Jazz Magazine mai 2012 Petite révélation que cette nouvelle chanteuse franco-malgache venue du sud de la France qui signe là son deuxième album. Une voix venue du gospel avec ce que cela suppose d’emphase mais aussi d’émotion qui n’hésite pas à affirmer ici son penchant vers la soul. Cette voix a un sacré caractère qui ne devrait pas échapper aux programmateurs de festivals!
Bruce TORRENTE—La Gazette de Montpellier & radio Clapas « RACHEL RATSIZAFY, Fanafody (médicament) jazz » 19/04/2012
Comment parler de cet album sans tomber dans la plus simple des déclarations d’amour? Elle est belle, talentueuse, un sourire imparable systématiquement aux lèvres et une voix, quelle voix ! Profonde, vibrante, d’une justesse sans faiblesse posée sur une tessiture qui a de l’allure. Que dire de cet album de 13 titres porte-bonheur qui reste sans nul doute le meilleur album féminin de jazz de l’année 2012.
Une sélection de chansons faites dans le plus doux des répertoires : Cole Porter, Johnny Mercer ou les Beatles. De humbles hommages à Sarah Vaughan ou Aretha Franklin se reposant sur les mélodies interprétées par Cédric Chauveau au piano et permettant des envolées gospel et soul des plus remarquables.
L’ensemble nous emmène hors de ce monde, hors du bruit superficiel et incessant pour nous déposer au coeur de nos émotions, celles qui nous poussent à la tendresse et à la douceur. Les invités, à l’image de Michel Marre, ne sont pas en reste pour ajouter quelques teintes pastels à ce décor féerique. On aime sans limite.