Cédric Chauveau trio

Cédric Chauveau : piano | Nicola Sabato : bass | Mourad Benhammou : drums
1er album : « It’s Only a Paper Moon » (sortie 2016 chez Black & Blue)
Extrait des liner notes de Jacques Aboucaya :
“Tous les éléments sont réunis pour que l’écoute de ce disque dispense un grand moment de plaisir. C’est la grâce que je vous souhaite !”
Jacques Aboucaya – Jazz Magazine – Juin 2016.
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Cédric Chauveau : piano
Il découvre le jazz un peu par hasard en 1993 grâce au pianiste Antoine Pinnilla-Munoz, puis intègre des formations de jazz montpelliéraines qui lui permettent d’acquérir de l’expérience assez rapidement. Avec le Swing Fever 4tet tout d’abord, aux côtés de la chanteuse Virginie Catoire, du contrebassiste Rémi Grenier et du batteur Matthieu Garreau. Parallèlement, avec Virginie Catoire, il se produit régulièrement en duo et enregistre l’album “Solar”.
Il joue avec le contrebassiste Nicola Sabato, le guitariste Dano Heider et le batteur Laurent Rivemales, formation qui s’inspire du répertoire des trios de Ray Brown.
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Nicola Sabato : contrebasse
Autodidacte, il se forme à l’écoute des maîtres Ray Brown, Paul Chambers, Oscar Petiford, Sam Jones etc. Il fait ses débuts professionnels sur la scène montpelliéraine et « monte » à Paris en 2000. Nicola Sabato parfait alors sa maîtrise de l’instrument avec Pierre Boussaguet et a même le privilège de suivre un cours avec Ray Brown. Il se lie également d’amitié avec Jeff Hamilton, l’un des meilleurs batteurs du monde, et étudie également avec John Clayton lors de ses séjours en Europe. En très peu de temps, il devient une figure des clubs parisiens et parcourt les festivals dans toute l’Europe. Sideman précieux, car d’une grande finesse, on peut le voir aux cotés de musiciens prestigieux tel que: Harry Allen, Brad Leali, Pierrick Pedron, Anne Ducros, Alain Jean-Marie, Joe Lee Winson, Nicolas Dary, Ahmet Gulbay, Jesse Davis, Ted Curson, Doug Raney, Mandy Gaines, Hervé Meschinet, Marc Fosset, André Villéger, Ronald Baker, Marcel Azola, Doug Sides, Ignasi Tarreza…
Il est également leader d’un trio, dans la tradition musicale de Nat « King » Cole ou Oscar Peterson mais avec un son et une approche modernes.
Apprécié des grands solistes américains, il accueille régulièrement en France, au sein de ses formations, des invités de marque comme Jeff Hamilton ou Harry Allen. Il a, par ailleurs, signé deux albums magnifiques d’énergie et d’assurance « On A Clear Day » et « Lined With A Groove » (featuring Jeff Hamilton).
Mourad Benhammou : batterie
A l’âge de 15 ans, il découvre la batterie et apprend seul en autodidacte à manier l’instrument. Habitué des clubs parisiens, il se perfectionne auprès des nombreux musiciens qui l’accueillent sur scène. René Urtreger, François Chassagnite, Michel Grailler, et surtout Sunny Murray. En 1996, Mourad Benhammou intègre le trio d’Alain Jean-Marie et Jean Bardy « Hommage à Monk ». Un an plus tard, il crée son propre groupe Interplanetary Music Orchestra, orchestre de 9 musiciens dont Steve Potts et Alex Tassel. Ce projet donne naissance à un premier album en 1998 : The Interplanetary Music Orchestra « Suite ».
En 1999, il rejoint le 4tet de David El Malek puis le nonette de Raphaël Imbert. Au cours des années 1990 et 2000, il devient une pièce maîtresse de la scène jazz parisienne, accompagnant de nombreux musiciens dont Peter King, Mino Cinelu, Ted Curson, Christian Escoudé, Bobby Few, Barry Harris, James Spaulding, Frank Morgan, David Murray, Ricky Ford et Doug Raney. Passionné par l’histoire du jazz et de la batterie, Mourad Benhammou part en 2004 pour les Etats-Unis pour une série d’entretiens avec des batteurs légendaires de la scène bop. Il rencontre notamment Walter Perkins, qui deviendra pour lui un mentor. De cette rencontre naît un nouveau projet, Mourad Benhammou and the « Jazzworkers », quintette rassemblant Fabien Mary, David Sauzay, Pierre Christophe, Fabien Marcoz et Mourad Benhammou. Ils enregistrent l’album «Perk’s Snare» en 2009, rendant un vibrant hommage à Walter Perkins disparu en 2005.
Se produisant dans les plus grands festivals, collaborant avec des jeunes musiciens autant qu’avec des légendes vivantes du jazz, Mourad a su imposer son swing, sa musicalité et son efficacité. Il se sent investi d’un « devoir de mémoire » dont il a fait sa mission. Pour lui, être musicien c’est aussi transmettre une technique, un style, une tradition orale, bref un art de vivre.